
EN REMONTANT LE FLEUVE
sur les traces de ma mère
CORRESPONDANCE DE J.O. MARCHAND AVEC SA FILLE RAYMONDE À PARIS 1933-34
«Aujourd'hui, en faisant le ménage dans le placard sous l'escalier, je trouve une grande boîte. Je l'ouvre. Oh quelle surprise, ce sont des lettres! Entre autres, celles de mon petit-papa que je croyais disparues à tout jamais!» Il m'écrivait des petits mots à tous les jours lorsqu'il s'absentait à Québec ou Ottawa pendant un jour ou deux. Les plus précieuses datent de 1933-34 lorsque je suis allée à Paris avec ma mère pour mes études. Il exprime bien toute l'importance qu'il attache à mon éducation dans ce milieu culturel du Cours Désir. Il avait si hâte de venir nous rejoindre à l'été 1934. Malheureusement, sa santé ne lui a pas permis de réaliser ce rêve.» (Raymonde Marchand Paré)
Raymonde Marchand quitte Montréal pour Paris en septembre 1933. Elle est accompagnée de sa mère, Éva Le Boutillier, et de Germaine Janin fille d'un ami de la famille.
Lorsqu'il s'adresse à sa fille Raymonde, J.O. Marchand utilise des sobriquets un peu étranges; néfille ou tes belles glosses... et il signe le petit papa
































